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sábado, 20 de outubro de 2012
estudos.
Camus não é separado da comunidade
humana que serve. É o prazer de ter salvo
não se orgulha da idéia em si, mas "a idéia de
homem após este desastre de inteligência "(243). Se I
revolta em nome da natureza humana exige que eu
está em cada homem igualmente respeitada. No final da
itinerário, e Camus encontrou o princípio da universalidade
da moral kantiana. Mas é verdade que ele não esperou
O rebelde para defender a causa do homem. Se alguém quiser
comprovar isso, basta dar ouvidos para a música
a grandeza absurdo. Nós não vamos deixar de reconhecer
Sísifo, o herói solitário cuja "luta para as alturas" (198)
aviso tom nietzschiano campeão não só
mas a dignidade de solidariedade humana. Não faz
destino "de um homem, que deve ser resolvida entre o
homens "(197)?
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Camus ne se sépare pas de la communauté
humaine; elle la sert. Ce qu'elle se félicite d'avoir sauvé,
ce n'est pas l'idée orgueilleuse d'elle-même, mais «l'idée de
l'homme au bout de ce désastre de l'intelligence » (243). Si je me
révolte, c'est au nom d'une nature humaine dont j'exige qu'elle
soit en chaque homme pareillement respectée. Au terme de
son itinéraire, Camus retrouve ainsi le principe d'universalité
de la morale kantienne. Mais il est vrai qu'il n'a pas attendu
L'Homme révolté pour plaider la cause de l'homme. Si l'on veut
s'en convaincre, il suffît de prêter une oreille attentive au chant
de la grandeur absurde. On ne manquera pas de reconnaître en
Sisyphe, ce héros solitaire dont « la lutte vers les sommets » (198)
garde une tonalité nietzschéenne, le champion non seulement de
la dignité mais aussi de la solidarité humaine. Ne fait-il pas du
destin «une affaire d'homme, qui doit être réglée entre les
hommes » (197) ?
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